Au-delà de la qualité de vie, de la verdure et de l’espace plage et dunes naturelles protégées, il y a l’histoire du temps et des hommes de Bréville-sur-Mer.
Les visiteurs découvriront à travers un circuit balisé de panneaux d’exposition documentés et illustrés un patrimoine diversifié : du bâti, de l’humain, de l’histoire et même une légende.
Vous entrez sur les terres du Mont-Saint-Michel… En 1022 Richard II Duc de Normandie octroya la Baronnie de Saint Pair à l’Abbaye du Mont Saint Michel la paroisse de Bréville faisait alors partie de cette vaste concession.
Vous êtes également au cœur d’un village hors du commun. C’est ici que les armateurs Granvillais venaient s’installer… Au calme… loin des tumultes du port et des marins qu’ils embarquaient sur leurs navires. Armateurs de terre-neuviers et de navires armés pour la course, certains d’entre eux étaient de ces marins valeureux et intrépides.
demeure, un refuge pour résistants royalistes.
Au XXème siècle le petit train arrive à Bréville desservant Percy et Cérences entre autres.
L’église de Bréville-sur-Mer est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Construite à la fin du XIIe siècle elle a conservé son caractère roman d’origine dans la majeure partie de la nef. Dans le mur latéral vous remarquerez une porte de style gothique primitif qui laisse penser que cette partie a été terminée au XIIIe siècle.
L’église a été remaniée une première fois à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle.
La légende veut que Saint-Hélier vécut dans une grotte sur les iles anglo-normandes. Il fut décapité par les pirates qui venaient du nord. Son corps fut retrouvé sur les rivages et enterré à Bréville où l’église sera construite entre le XIIe et le XIVe siècle.
A côté de l’église il y a une fontaine dite "fontaine Saint-Hélier". On prête à l’eau de la fontaine des vertus de guérison (ophtalmique ?). En 1886 la fontaine fut ornée d’une grande statue de Saint-Hélier.
Dans les années 1760, Monsieur René Perrée "capitaine en navigation de Granville" après avoir amassé une importante fortune acquise dans ses campagnes de corsaire et de terre-neuvier fait bâtir une demeure en schiste avec linteaux en granit.
En 1854 la bâtisse devient propriété de Monsieur et Madame Victor Le Mare qui vont le transformer en château de style Louis XIII.
Face et juste au pied du manoir du Vau Février, commençaient autrefois les marais de Bréville s’étendant jusqu’au rivage salin : sous Louis XV après la prise de Chausey par les anglais Granville est en émoi.
En 1756 au début de la guerre de sept ans le Roy envoie des troupes à Granville. Les marais brévillais servent à divers exercices et manœuvres en prévision d’une attaque éventuelle de Jersey. Ces marais (les mielles) continuèrent d’être un terrain d’entrainement des militaires de la caserne de Granville jusqu’en 1983.
La lèpre était fort répandue jusqu’à la fin du Moyen Age. Au village de la Mizière existait une léproserie. Il y en avait une cinquantaine dans les deux diocèses de Coutances et d’Avranches. Elles jalonnaient la route des pélerins vers le Mont-Saint-Michel.
Des siècles plus tard la Mizière est devenue la maison de campagne d’une famille noble granvillaise armateur de navires pour la pêche à la morue à Terre-Neuve.
Le mont Pierre ouvre une large vue sur l’horizon maritime et le littoral du nord au sud la Pointe d’Agon, la frange maritime de Régnéville, l’archipel de Chausey et les falaises de Donville-les-Bains et par temps clair on peut apercevoir Jersey.